dimanche 16 avril 2017

Les ruissellements de L'Instant - Genèse de l'Amour 2



- Les Ruisseaux suintèrent des clapotis du délicat murmure. Chaque plissement se voulait rejoindre Le Souffle Primordial. Ce fut encore de langoureux appels. Car L'Appel précède L'Appel et Le veut Le retrouver. Il court aussi depuis L'Aube des Mondes, lors que Les ténèbres n'étaient pas obscurcissement, mais bien cavité qui se voulait pur recueillement. Le Néant n'est que l'illusion du Non-être, lors que Le Tout Commencement est L'Incréé ! Sur les plages que foulent les vagues des pas éthérés, les ourlets de ce qui doit se déployer est à se déployer jusqu'au plus intime de L'Univers, s'unissant en ce perpétuel Renouveau, baigné en Le Lac de La Virginité. C'est Là que se trouve Le Bassin Argenté arrosé des Lunes Aimantes. Elles sont les cycles de La Grâce qui se veut encore se rappeler au rythme du Souffle. Le Feu semble froid, or il est L'Actif des mouvements latents. Le Soleil Magistral soulève les Voiles de L’Obscurité et offre les Secrets qui sont en cette Niche que l'on nomme Tabernacle.

- Est-ce donc Cela L'Amour ?

- Pour chaque germe, il fut un Nom donné, et pour chaque Nom donné, il fut encore une multitude. Parfois, nous sommes à les compter, et parfois, ils adviennent en L'Inconnu de Leur Quantité. Ils sont issus du Mystère de L'Innommé. Ils semblent se froisser sur les Rives des Feuillets Immaculés, et pour toute chose, L'Encre où trempe Le Calame, Un Océan Impérissable et indéfinissable, reste inabordable par les yeux des indiscrets. Ils sont refoulés par de vaillants Soldats de Lumière. Celle-ci opère en le plus grand Fracas assourdissant. Les palpitations de cette Eblouissance de L'Origine se meut en une puissance que nul ne peut concevoir. Elle est tantôt suspendue, et tantôt survole Son propre Éclat. Les Anges qui veillent se disputent le droit de combattre contre les intrus. Ils attendent de les foudroyer. Celui qui s'en approche est à tout jamais en L'oubli de sa propre réalité. Il est à errer en des Limbes de Souffrance, car le seul souvenir qui lui reste est La Séparation. Il est encore à s'affaisser et à être hébété. Les secrets de son inertie hagarde sont alors les lamentations de L'Amant.

- Est-ce donc Cela L'Amour ?

- Celui qui oublie puis se souvient, sait. Il est alors en ce transport que crée en onde L'Intention du Tout Commencement. J'ai vu les cercles concentriques se dessiner telles d'ondoyantes Montagnes. C'est en leur sommité que les renouveaux perpétuels sont à se magnifier. Il n'est pas un seul instant de repos pour cette Danse. Sans cesse L’Écho renvoie à L'Origine du Premier Appel. Chaque cœur qui perçoit en son oreille interne, même en son infime, est alors en cette immobilité qui reconnaît les suaves prémices. C'est là que s'éclaire la cavité et lui donne à écouter. Lors qu'il est à se soumettre en La Vénérable Révérence alors, toute La Caverne de son être reçoit La somme des Rayonnements de ses possibilités. Il renoue avec L’Arbre de Lumière et ses branchages sont les mouvements du Voyage qui se veut enfin se déplier. S'il se détourne comme une sphère qui se veut persister dans l'obscurité, il est alors livré à ses instabilités. Il ne sait plus rien et s'accroche en l'infime part de sa réalité. Plus il est à ressentir les souffrances et plus son être sombre dans les assourdissants vrombissements des tumultes de ses voiles qui sont à s'épaissir et s'entrechoquent en se brisant sur les rives de L'Incréé où il se voudraient retourner. Les élans deviennent pulsation de destruction, car, les mondes inférieurs se voudraient l'engloutir pour s'être séparé de son Unicité. Plus il s'éloigne de la lumière, plus il ne sait plus qui il est. Les Ténèbres deviennent alors sa nature. Il est à dériver dans les affres de L'Ignorance et de La Cécité. Il voudrait appeler, mais il ne sait plus. Les souffrances deviennent muettes et pour remplir le vide des Ténèbres, il est à s'agiter en des compensations troubles et les actes de sa dérive ne sont plus que des tourmentes désespérées pour revenir vers Son Intégrité. Les douleurs envahissent chaque parcelle du Corps et gagnent les éléments vitaux de sa Réalité. Il est à se disloquer sur les parois de L'Oubli. Nulle Conscience de La Lumière, et seule Dimension de Son Éloignement en la plus sourde des ignorances. Les larmes deviennent des laves volcaniques qui brûlent toute perception de La Noble Lumière, sans pour autant anéantir la perception. Les pleurs sont les purulences des soupirs de La Séparation. L'Aspiration est encore, en ces zones inférieures, les soufres de la mémoire de L'Origine. Nul ne peut oublier en vérité. Tout est à vouloir s'unifier et s'unifier.

- Est-ce donc Cela L'Amour ?

Océan sans rivage

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