Peinture de Petrus van Schendel (1806-1870)
Depuis que Le Seigneur a ravi mon cœur, je cherche Le Roi
Ô Toi qui me trouves, Tu es si Patient devant le cœur infidèle
Le sol que mes pas foulent est devenu le Tapis que font ondoyer des ailes
La fragile Amante est courbée sur la route du Retour, ainsi est plié son moi
Ainsi, aussi, Tu relèves son frêle dos par la Grâce qui émane de Ta Clémence
Car Là-haut, plus Haut, dans ce qui est Le Royaume Infini des Possibilités
Tu es Celui qui envoie la pureté des regards à Tes Bien-Aimés
Tu Souffles sur eux, et fais parvenir le Vent de la bienfaisante Semence
L'esclave aime Son Roi, à Ses pieds demeure, jour et nuit
Dans la Quête, sa faiblesse devient La Force, réunissant les contraires
L'esclave aime devant Toi plier, s'allonger, car l'esclave a le désir infini
Le désir qui le fait ainsi, attendre Ta Caresse, conquête d'une guerre
Bataille menée dans la caverne secrète, dans la mendicité du silence
L'esclave murmure des oraisons pour atteindre Ta Sublimité
Comme l'enfant, saisit les mots, les répète en cette transe
Sorte de pitance, les offre à Celui qui n'a besoin de rien, Éternité
L'esclave aime parler de Toi, Magnificence, Souveraineté des Louanges
L'esclave aime Te prier, Te demander, dans cette étroitesse
Il est celui qui patiente avec l'entière certitude, l’humilité des Anges
Lumière Bénie, recueillie comme on recueille la fraîcheur de l'Eau
Comme on recueille l'ombre des arbres, l'Amitié que l'on tresse
Lumière jaillie, doux murmure de l'Amant, le sillon des mots
Ceux qui sont les poèmes que rapportent les nouvelles Suprêmes
Ligne tracée dans le bleuté du ciel, Rencontre qu'on aime
Fulgurance de l'effusion subsistante, là-haut, dans la nudité de l’Écho
Dans la Richesse du Chant Originel, je m'en souviens
Ton Appel est si Puissant que je m'évanouis en ce qui tremble
L'esclave gît à Tes pieds, aime Ta Compagnie, là, je m'en souviens
Je suis avec Toi, mon cœur bat si fort, ce me semble
J'aime être l'esclave du Bien-Aimé, Tu m'offres cet horizon
Tu m'offres l'échelle de la Servitude, plénitude du Voyage
Sans cesse, perpétuel renouveau, merveille qui se partage
Témoignage fervent, exaltation du printemps dédié au Compagnon
Tout est Toi, en ce qui se sait, se voit, et ce qui n'apparaît pas
Tout T'adore, même celui qui ignore Ta Présence, s'en retourne vers TOI.
Ô Toi qui me trouves, Tu es si Patient devant le cœur infidèle
Le sol que mes pas foulent est devenu le Tapis que font ondoyer des ailes
La fragile Amante est courbée sur la route du Retour, ainsi est plié son moi
Ainsi, aussi, Tu relèves son frêle dos par la Grâce qui émane de Ta Clémence
Car Là-haut, plus Haut, dans ce qui est Le Royaume Infini des Possibilités
Tu es Celui qui envoie la pureté des regards à Tes Bien-Aimés
Tu Souffles sur eux, et fais parvenir le Vent de la bienfaisante Semence
L'esclave aime Son Roi, à Ses pieds demeure, jour et nuit
Dans la Quête, sa faiblesse devient La Force, réunissant les contraires
L'esclave aime devant Toi plier, s'allonger, car l'esclave a le désir infini
Le désir qui le fait ainsi, attendre Ta Caresse, conquête d'une guerre
Bataille menée dans la caverne secrète, dans la mendicité du silence
L'esclave murmure des oraisons pour atteindre Ta Sublimité
Comme l'enfant, saisit les mots, les répète en cette transe
Sorte de pitance, les offre à Celui qui n'a besoin de rien, Éternité
L'esclave aime parler de Toi, Magnificence, Souveraineté des Louanges
L'esclave aime Te prier, Te demander, dans cette étroitesse
Il est celui qui patiente avec l'entière certitude, l’humilité des Anges
Lumière Bénie, recueillie comme on recueille la fraîcheur de l'Eau
Comme on recueille l'ombre des arbres, l'Amitié que l'on tresse
Lumière jaillie, doux murmure de l'Amant, le sillon des mots
Ceux qui sont les poèmes que rapportent les nouvelles Suprêmes
Ligne tracée dans le bleuté du ciel, Rencontre qu'on aime
Fulgurance de l'effusion subsistante, là-haut, dans la nudité de l’Écho
Dans la Richesse du Chant Originel, je m'en souviens
Ton Appel est si Puissant que je m'évanouis en ce qui tremble
L'esclave gît à Tes pieds, aime Ta Compagnie, là, je m'en souviens
Je suis avec Toi, mon cœur bat si fort, ce me semble
J'aime être l'esclave du Bien-Aimé, Tu m'offres cet horizon
Tu m'offres l'échelle de la Servitude, plénitude du Voyage
Sans cesse, perpétuel renouveau, merveille qui se partage
Témoignage fervent, exaltation du printemps dédié au Compagnon
Tout est Toi, en ce qui se sait, se voit, et ce qui n'apparaît pas
Tout T'adore, même celui qui ignore Ta Présence, s'en retourne vers TOI.
Océan sans rivage
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